L’exorcisme : un rituel pour chasser l’emprise démoniaque
Dans l’univers du cinéma fantastique, il existe un certain nombre de thèmes récurrents. L’exorcisme fait partie de l’un d’eux. Cependant, même si l’abondance d’effets spéciaux peut en faire sourire quelques-uns, d’autres frissonnent tant ils collent à la réalité. Car, oui, l’exorcisme n’est pas une pure élucubration sortie tout droit de l’esprit d’un réalisateur ou d’un scénariste fantaisiste.
Ce rituel de désenvoûtement est bien réel et il possède ses propres codes. Entrons dans le monde étrange et fascinant de cette bataille que nous livrons avec les démons depuis des millénaires.
L’exorcisme ou comment délivrer du malin
C’est quoi un exorcisme ?
Un exorcisme se définit comme un rituel religieux dont le but est de faire sortir une entité maléfique d’un être vivant ou d’un objet. On parle de « conjuration » lorsqu’une personne non religieuse le pratique.
Cependant, il est également possible d’être envoûté suite à un sort de magie noire. C’est-à-dire que quelqu’un a effectué un rituel pour attirer le mauvais œil, la malchance sur une personne. C’est en général moins puissant que la possession par un démon, mais ça peut cependant être très destructeur pour le destinataire.
Quel que soit le type d’envoûtement, il est nécessaire de faire appel alors à une personne formée ou nommée pour ce genre d’exercice et qui porte le nom d’exorciste. Dans la suite de cet article, nous utiliserons le terme d’exorcisme pour faire référence à la fois à une pratique religieuse, spirituelle ou magique.
L’exorcisme à travers les âges
La pratique de l’exorcisme remonterait au moins au deuxième millénaire avant notre ère. Alors qu’il est peu cité dans l’Ancien Testament, les Évangiles en font état à plusieurs reprises. En effet, Jésus, comme ses disciples, chasse les démons ou guérit les possédés. Beaucoup de sociétés traditionnelles font appel à l’exorcisme pour faire sortir les entités maléfiques ou pour tout simplement guérir les malades, pour bannir en quelque sorte le mal d’une personne. C’est notamment le cas dans la Wicca ou le dans le vaudou en Afrique.
L’Église catholique et l’exorcisme
Dans l’Évangile selon Matthieu, l’apôtre rapporte l’un des commandements de Jésus sous la forme « expulsez les démons ». Le prêtre exorciste bénéficie donc de l’autorité spirituelle du Christ pour pratiquer ses rituels. Pour les catholiques, l’entité maléfique à repousser se présente sous la forme de Satan ou du Diable. Le droit de pratiquer l’exorcisme revient à l’évêque. Cependant, certains prêtres, avec l’autorisation de ce dernier, peuvent également l’accomplir.
Dans le catholicisme, il existe plusieurs formes d’exorcismes. Le plus simple se passe durant le baptême. Ensuite, l’Église peut demander publiquement à ce qu’une personne soit libérée du mal. Dans ce cas, cela correspond à un exorcisme public. Lorsque le désenvoûtement se situe dans un cadre privé, on parle alors d’exorcisme privé. Enfin, le grand exorcisme consiste à sauver les cas les plus désespérés. Il se caractérise par trois exorcismes qui se succèdent.
« Jésus parla sévèrement au démon, qui sortit de lui, et l’enfant fut guéri à l’heure même. » Évangile selon Matthieu, chapitre 17, verset 18.
La possession ou l’art démoniaque de l’emprise sur une personne
Quel est le but de la possession ?
L’un des buts de la possession est d’asseoir le pouvoir du diable sur terre. Il s’agit toujours de l’éternel combat entre le bien et le mal. D’un côté, les adorateurs de Satan, représentés par les adeptes du satanisme entre autres, veulent régner sur notre belle planète et sur nos esprits. Ils se heurtent cependant à la puissance divine avec sa cohorte de prêtres, d’évêques et de l’ensemble des croyants. Ceux-ci font tout pour stopper l’ascendance du mal sur les êtres vivants.
L’autre objectif de la possession est de porter préjudice à une personne en lui envoyant une bonne dose de malchance : c’est ce que l’on appelle le mauvais œil. Là, nous entrons dans le domaine de la magie. Les motivations incitant à jeter ce genre de sort sont diverses.
Cela peut être fait dans le but d’affaiblir un concurrent dans les affaires, d’éliminer un prétendant dans les relations amoureuses, ou encore un adversaire dans une compétition sportive. Que ce soit dans le cas d’une possession par un être maléfique ou par un mauvais sort, la solution la plus efficace pour s’en sortir reste toujours l’exorcisme.
Comment sait-on que l’on est possédé ?
Avant d’en passer par le rituel de désenvoûtement, il est essentiel de vérifier qu’on a bien affaire à une possession. Pour cela, on peut se référer à la liste des différents symptômes que les exorcistes ont établie.
Les symptômes de la possession par une entité maléfique
Afin de faire la différence entre un vrai envoûtement et des maladies de dissociation comme la schizophrénie, il existe une sorte de « tableau clinique » de la possession. Celui-ci permet de reconnaître les symptômes caractéristiques d’un envoûtement. Ceux-ci se présentent ainsi :
- Capacité à comprendre une langue inconnue, voire à savoir la parler ou l’écrire.
- Dons de voyance : le possédé est capable d’accéder à des connaissances se rapportant à des lieux éloignés ou à des informations secrètes.
- Blasphèmes et insultes horribles proférés à l’encontre des personnes présentes.
- Rage démesurée vis-à-vis de l’exorciste.
- Modification de la tonalité de la voix que l’on prête alors à l’entité maléfique.
- Convulsions ou crises d’hystérie.
- Etc.
Les symptômes du mauvais œil
Le fait d’être victime du mauvais œil est, potentiellement, moins grave que la possession démoniaque, mais plus sournois aussi. Ce type d’attaque va, jour après jour, mois après mois, user la personne qui en est destinataire.
Cependant, il existe des signes pour reconnaître l’envoûtement par le biais d’un sort. Par exemple, la personne attire sans cesse la malchance. Sa voiture tombe en panne de façon inexpliquée, elle oublie ses clés ou sa carte bancaire dans des endroits improbables. Elle tombe malade de façon répétitive alors qu’elle avait jusqu’ici une santé de fer, etc. Cet ensemble de soucis va peu à peu miner son moral et la fragiliser jusqu’à entraîner différents troubles comme des insomnies ou de la dépression.
L’exorcisme en pratique
Profession : exorciste
Les différentes religions et en particulier la religion catholique ne lésinent pas avec la paix des âmes dont elles ont la charge. C’est pourquoi les premiers exorcistes officiels étaient des représentants de celle-ci. Aujourd’hui encore, les évêques et les prêtres officient toujours pour exorciser les croyants aux prises avec les démons. En France, un « bureau national des exorcistes » regroupe la centaine de prêtres chargés de désenvoûter les mortels. Il existe aussi un certain nombre d’exorcistes laïcs.
Qu’ils soient représentants d’une religion ou non, au quotidien, ils sont souvent appelés par des particuliers qui pensent, à tort ou à raison, être possédés par une entité maléfique. Les exorcistes ont chacun leur propre méthode. Cependant, ils ont en commun d’utiliser des prières, en français ou en latin, et des objets religieux, comme un crucifix, par exemple.
Comment se déroule un exorcisme ?
L’exorcisme, d’autant plus si un représentant de l’Église le réalise, fait appel à des notions bibliques. Il suit les recommandations d’un livre liturgique qui est généralement confié aux prêtres exorcistes par l’évêque lui-même. L’exorciste peut éventuellement se faire aider par des personnes religieuses ou laïques, qui se chargeront de soutenir la personne en souffrance.
Le rituel d’exorcisme comporte quatre moments :
- L’ouverture : réalisation du signe de croix, aspersion du lieu et/ou de la personne avec de l’eau bénite, présentation du crucifix…
- La parole : prières, récitation de psaumes, lecture de passages de l’Évangile avec imposition des mains…
- L’exorcisme en lui-même : prière de délivrance adressée à Dieu, voire interpellation directe à Satan avec le très classique : « Satan, va-t’en ! »
- La conclusion : action de grâces, demande de protection et bénédiction.
Bien sûr, si vous pensez qu’une force démoniaque vous possède, vous n’êtes pas obligé de faire appel à un prêtre. Dans ce cas, le rituel sera évidemment différent.
Au sein de traditions comme la Wicca ou le druidisme, il existe des exorcistes très puissants qui seront capables de vous débarrasser de votre problème de façon également très efficiente et définitive. Certains médiums exercent également en tant qu’exorcistes. Même s’ils ne font partie d’aucun mouvement religieux ou traditionnel, ils puisent généralement leur inspiration dans un ou plusieurs rituels traditionnels ou dans la religion.
Comment se débarrasser du mauvais œil ?
Pour vous débarrasser du mauvais œil, vous pouvez demander de l’aide auprès d’un exorciste, d’une personne de votre connaissance versée dans la magie ou dans la spiritualité, ou encore auprès d’un chamane ou d’un druide. Il est même possible de se débrouiller seul. Cependant, cela peut représenter un véritable défi, surtout si vous ne disposez d’aucune expérience dans le domaine.
Faire appel à un chamane wiccan
Dans la Wicca, l’arme principale pour combattre les puissances maléfiques et éliminer le mauvais œil est le verbe. C’est pourquoi le sorcier ou le magicien wiccan récite des prières ou des incantations. Leur formulation vise à demander de l’aide aux anges, aux déesses ou aux puissances bénéfiques de la nature.
Le désenvoûtement s’effectue en présence de la personne victime du mauvais œil, sur le lieu de la maison à purifier ou à distance. Les chamanes utilisent trois techniques. La plus simple est celle du sel, élément naturel et très accessible et qui est plébiscité par les novices.
Une autre méthode consiste à réaliser le rituel du plomb. Celle-ci est plus puissante que le sel pour purifier les lieux et désenvoûter les personnes. Enfin, le rituel le plus redoutable fait intervenir le feu.
Se désenvoûter soi-même
Il est tout à fait possible de se désenvoûter soi-même, même si, pour ce faire, il est préférable d’avoir des connaissances dans le domaine de la magie blanche. En amont, vous devrez cependant être sûr que vous subissez bien un envoûtement. Pour vérifier cet aspect, vous pouvez, bien sûr, vous repérer à vos différents symptômes ou poser la question au pendule.
Le rituel de désenvoûtement demande un minimum de préparation. Pour l’effectuer, vous devrez représenter les quatre éléments : l’eau, le feu, la terre et l’air. Ensuite, il vous faudra disposer d’outils comme un pentagramme, une coupe, un porte-encens… Enfin, connaître l’incantation à réciter pour vous libérer de l’emprise du mal est évidemment incontournable.
Comment se protéger du mauvais œil et des influences démoniaques ?
Comme dans beaucoup d’autres domaines, il est souvent préférable de prévenir avant de guérir. Si vous pensez être la proie d’attaques maléfiques ou négatives ou si vous êtes régulièrement en contact avec des entités subtiles, vous devez vous protéger pour éviter de faire entrer des forces démoniaques dans votre existence. Pour cela, il existe un grand nombre de possibilités.
Les objets symboliques
Pour conjurer le mauvais œil, il est coutume d’utiliser des objets en forme d’œil.
L’exemple le plus connu est l’œil bleu de Turquie ou « Nazar boncuk« . Ce talisman est couramment proposé en verre, mais on peut le trouver dans d’autres matériaux. Vous pouvez le porter en pendentif sur vous-même ou l’accrocher au-dessus de la porte d’entrée de votre maison.
Certaines personnes vont même jusqu’à le suspendre sur le rétroviseur de leur voiture ou l’associer à leur porte-clés. Selon la tradition, si l’œil se brise, c’est qu’il a terminé sa mission. Il doit alors être remplacé par un nouveau.
Les amulettes
Différentes amulettes sont efficaces pour vous éviter de vivre la désagréable confrontation avec un pouvoir démoniaque. Celles représentant l’œil d’Horus ou la main de Fatima sont parmi les plus classiques. Vous pouvez également utiliser des amulettes représentant des symboles religieux comme la croix catholique, l’étoile de David, une Ménorah (chandelier à sept branches de la tradition juive), etc. Les amulettes bouddhistes se présentent sous la forme d’une petite statue de Bouddha (statue que vous pouvez d’ailleurs aussi utiliser en grand modèle pour protéger votre maison) ou de stupas (structures en pierre en forme de demi-bol retourné ou de cloche).
La lithothérapie propose de nombreux exemples de pierres de protection. La plus connue est la labradorite. Un grand nombre de médiums, de guérisseurs et de thérapeutes la portent sur eux ou la mettent dans leur cabinet. Le bleu profond du lapis-lazuli, qui rappelle l’énergie du Nazar boncuk, est également très puissant contre les énergies négatives.
Les pierres noires comme l’obsidienne ou l’onyx font d’excellents protecteurs contre le mauvais œil, mais également contre les radiations nocives des ordinateurs. Enfin, au hasard de vos promenades, il vous est peut-être déjà arrivé de tomber sur un cercle de pierres. Les druides l’emploient couramment. Il fait office de bouclier protecteur contre les entités maléfiques. Il permet ainsi d’ouvrir la porte du monde invisible et de réaliser un rituel en toute sécurité.
Le cas des amulettes africaines
Les amulettes sont un élément essentiel de la sorcellerie africaine, car elles sont censées posséder des pouvoirs surnaturels qui peuvent être utilisés pour la protection et la guérison. Elles sont généralement fabriquées à partir de matériaux tels que le bois, le métal ou des parties d’animaux, et couvertes de symboles et d’inscriptions représentant l’effet magique désiré. Les amulettes sont souvent portées sur soi ou accrochées aux maisons et aux bâtiments pour éloigner les mauvais esprits. Dans certaines cultures africaines, on pense que les amulettes peuvent attirer la chance et la fortune.
Les plantes pour protéger la maison
L’une des plantes de protection la plus utilisée est le millepertuis. On l’appelait d’ailleurs « Chasse diable » au Moyen Âge. Elle porte aussi le nom « d’Herbe de la Saint-Jean ». Il y a deux raisons à cela. La première, c’est qu’elle fleurit aux environs du 24 juin, jour de la Saint-Jean. La seconde est liée à une légende. D’après celle-ci, du millepertuis aurait poussé à l’endroit même où le sang de Saint-Jean le Baptiste a coulé le jour de sa mort. Utilisée lors des rituels magiques, la plante est brûlée pour faire fuir les démons. Elle protégerait aussi la maison contre les voleurs et les fantômes.
Le gui, plante druidique par excellence, éloigne la malchance et le mal. Les druides en accrochent à l’entrée de leur maison pour faire peur aux mauvais esprits. Ils en placent également près du berceau des bébés pour chasser l’esprit des fées maléfiques.
Quand une force démoniaque joue à cache-cache
Pour finir, je relaterai une anecdote concernant un exorcisme que j’ai vécu il y a quelques années. Nathalie (1) venait d’acheter une vieille maison, cependant, elle sentait que quelque chose n’allait pas. À sa demande, j’ai donc contacté Fabrice (1), un ami médium en lequel j’avais toute confiance. Maniant aussi bien les forces positives que négatives de l’au-delà, il était particulièrement bien placé pour réaliser un exorcisme.
Une demande d’exorcisme pour une maison
Fabrice fit d’abord un premier diagnostic à distance et confirma qu’une présence négative se trouvait bien dans la maison. Nous avons pris rendez-vous et le jour-J, nous sommes allés chez Nathalie. Fabrice a fait le tour de la maison pendant que je restais auprès de mon amie. Il revint au bout d’une heure environ. Il m’annonça alors qu’il prenait l’air quelques instants. Je supposais qu’il avait terminé et qu’il avait juste envie de fumer. C’est alors qu’il ajouta, avant de sortir : « Surtout, si ça ne va pas, tu m’appelles immédiatement ! » Sur le coup, je n’ai pas compris cette phrase et je me demandais vraiment quelle était la raison de cet avertissement.
Quand la force démoniaque trouve refuge dans un être humain
Je revins auprès de Nathalie, mais au fur et à mesure que je discutais avec elle, elle commença à me reprocher des choses. Puis elle devint très rapidement agressive et elle commença à m’insulter. Je restais sans voix, ne reconnaissant plus mon amie, jusqu’au moment où elle m’ordonna de quitter immédiatement les lieux. Elle était alors très agitée, elle se mit brusquement debout et je crus qu’elle allait me pousser pour l’éloigner d’elle. Fabrice fit irruption à ce moment-là. Elle le fixa avec un regard haineux que je ne lui connaissais pas et se mit alors à débiter toutes sortes de choses horribles et dégradantes.
Fabrice tenta de l’immobiliser et de la maintenir sur sa chaise, elle se débattait atrocement. Il me demanda de venir l’aider. Nathalie avait une force surhumaine et j’avais mal aux bras à force de me battre contre elle. À ce moment précis, je me rendis compte que j’avais très peur, je sentais que quelque chose de mauvais et de puissant était présent et tout proche. Fabrice prononça des paroles, en latin, je pense, et les répéta sur un ton véhément à plusieurs reprises. Au bout d’un temps qui me parut extrêmement long, Nathalie se calma enfin. Alors qu’elle semblait reprendre ses esprits, je lui demandais comment elle se sentait, tellement je m’inquiétais pour sa santé mentale. Elle était étonnée de ma question. Pour elle, tout allait parfaitement bien ! En fait, elle ne se souvenait pas du tout de la bataille qu’elle venait de mener contre Fabrice et moi.
Les explications de Fabrice
Sur la route du retour, Fabrice m’expliqua que dès qu’il semblait s’approcher de la présence maléfique, celle-ci s’éloignait et voyageait d’une pièce à l’autre. Or, au fur et à mesure que le médium nettoyait chaque endroit, l’entité fuyait et finit par se réfugier dans le corps de Nathalie. Fabrice s’en doutait, mais il devait attendre que ce démon se manifeste pour agir. C’est pourquoi il avait prétexté le besoin de sortir. Il avait ensuite attendu que Nathalie montre des signes visibles de possession pour pratiquer son exorcisme.
Une ruse pour tromper le démon
Fabrice m’a précisé que le fait de simuler son départ est une ruse pour faire croire au démon que la menace n’existe plus. Celui-ci, pensant que l’exorciste est parti, refait surface et prend le pas sur l’esprit de la personne. Sauf qu’ainsi, il se retrouve piégé aussi. En effet, une fois emprisonné dans ce corps physique, Fabrice avait pu le localiser facilement. Il avait donc pu pratiquer l’exorcisme et le renvoyer dans le monde d’en dessous. J’ai trouvé ce type d’exercice très angoissant et particulièrement impressionnant. J’ai compris ce jour-là que l’exorcisme n’est nullement affaire de novices, il faut être entraîné et préparé pour affronter ce type de forces maléfiques.
(1) Les prénoms des protagonistes ont été changés pour garantir leur anonymat.
En ésotérisme, on parle couramment d’énergies blanches et d’énergies noires, ou de la magie blanche et de la magie noire. Intimement liées, elles donnent lieu à des rituels dont l’exorcisme fait partie. La frontière entre les deux puissances est parfois mince. Il convient donc d’être toujours prudent lorsque l’on s’apprête à ouvrir la porte de « l’autre monde ». Afin d’éviter d’attirer sur soi des entités maléfiques, il est sage de s’en protéger de façon préventive. Enfin, dès le moindre doute, il est conseillé de contacter un exorciste pour vérifier la présence éventuelle d’une énergie négative sur soi et pouvoir s’en libérer.